Nous avons toujours trouvé l’association du coton et du cachemire dans une maille très intéressante. Les propriétés techniques qui découlent de la rencontre de ces deux matières en font un mélange très agréable à porter sous le soleil estival. Pour célébrer leur retour, nous vous présentons 2 bonnes raisons d’adopter nos pulls en coton et cachemire.
UN MÉLANGE DE MATIÈRES AUX PROPRIÉTÉS EXTRAORDINAIRES
Respectivement issues du monde végétal et animal, les fibres de coton et de cachemire regorgent de propriétés techniques.
Issue de la famille des Gossypium, le coton est la fibre végétale la plus utilisée de nos jours pour confectionner nos vêtements.
Il est facile de comprendre pourquoi en observant une balle de coton de plus près : les fibres sont longues, fines, naturellement ondulées et facilement malléables. Ce sont ces caractéristiques physiques qui rendent le coton aussi doux et respirant une fois peigné. Comparée à une maille synthétique (polyester, acrylique et autres vilains polymères), la maille de coton est donc moins étouffante et ne retient pas aussi facilement les odeurs. En plus d’être une matière relativement agréable à porter, le coton est facile à entretenir et résiste plutôt bien à l’abrasion.
Issu de la chèvre Capra Hircus, le cachemire est de loin l’une des fibres naturelles les plus fines au monde : entre 19 et 13 microns selon la qualité du poil. Par ordre de comparaison, une laine de mouton de type shetland possède une épaisseur de fibre orbitant autour de 23 microns.
C’est notamment cette finesse de fibre qui rend le cachemire si doux au toucher et peu irritant au contact de la peau.
Cependant, le cachemire reste plus connu pour ses propriétés isolantes : le climat des steppes de Mongolie-Intérieure d’où provient la précieuse laine est rude. L’hiver, l’air est sec, les vents sont violents, et les températures peuvent atteindre les -20°C. Le duvet ventral (récolté plus tard lors de la mue printanière) protège les chèvres face au grand froid.
Le cachemire possède d’autres caractéristiques moins connues : chaque poil est couvert d’écailles minuscules qui repoussent l’humidité et l’accumulation de poussières tout en leur donnant un aspect lustré.
Les fibres de cachemire sont aussi naturellement ondulées, ce qui produit un enroulement des fibres les unes contre les autres pendant la filature. Le filé est donc plus solide et le tricot garde plus facilement sa forme.
Le mélange des fibres de coton et de cachemire dans un même tricot permet d’obtenir un alliage complémentaire entre les deux matières.
Avec une composition respective de 85% de coton et 15 % de cachemire, nos mailles sont à la fois douces et respirantes. Les fibres de cachemire apportent de la légèreté tout en vous protégeant des vents frais printaniers. Le coton, quant à lui, apporte une main moelleuse à votre maille. C’est le parfait mariage entre 2 matières qui étaient faites pour s’entendre.
DE BELLES TEXTURES POUR LES JOLIS JOURS
Nos mailles en coton et cachemire célèbrent le retour des beaux jours en arborant de beaux motifs et détails au doux parfum printanier.
LE GRAND RETOUR DU MOTIF JACQUARD
Nommé après Joseph-Marie Jacquard, l’inventeur du célèbre métier à tisser, le jacquard désigne une méthode permettant d’obtenir des mailles à motifs. Les mosaïques sont directement intégrées dans le tricot du pull, et sont visibles sur l’envers du pull, contrairement aux motifs obtenus par impression.
En faisant s’entrecroiser les fils de couleur, le tricot jacquard permet entre autres d’obtenir une maille au rendu plus volumineux et duveteux : idéal pour un pull bien douillet !
CLIN D’ŒIL ET INFLUENCES JAPONAISES
Originaire du pays du soleil levant, le motif Seigaiha s’invite dans notre dernière collection femme.
Revisité sous une forme épurée et tricoté dans une maille ajourée, ce motif traditionnel japonais apporte une pointe de fantaisie à notre collection en coton et cachemire.
Vieux de plus de 1000 ans, le motif Seigaiha symbolise la mer calme, la force tranquille et la bonne fortune. Son graphisme géométrique peut également faire penser à des éventails, des coquillages ou encore des toits de tuiles. À partir du XIXe siècle, ce motif japonais a commencé à être utilisé outre-Atlantique comme patchwork, ou comme motif de décoration pour l’ameublement intérieur avant d’être approprié par les grandes maisons de la haute couture.